commune de béjaïa

commune de béjaïa

Les Espagnols, sur la lancée de la Reconquista, effectuent des raids sur les ports d'Afrique du Nord. La ville est prise par l'Espagnol Pedro Navarro en 1510 au sultan Abdelaziz. Il y a une opposition entre la Plaine (Lexmis), dont son quartier le plus ancien, Lhouma-ou-Bazine, peuplé de ruraux berbérophones, et les quartiers de la haute ville. Les habitants algériens maintiennent toujours leur activité de navigation marchande par cabotage le long des côtes. Ils finissent par fonder leur propre État autour d'Alger, basé en partie sur l'activité corsaire, et étendent rapidement leur influence sur l'Algérie septentrionale en rentrant progressivement dans l'orbite ottomane et en se présentant aux yeux de la population comme concurrents directs des Espagnols. Il sera ouvert dans un En 1831, deux expéditions visant à lui imposer comme caïd un dénommé Mourad, puis un certain Bou Setta, sont mises en échec. L'histoire médiévale de Béjaïa a également marqué les environs et la toponymie. Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae, elle est promue capitale du royaume vandale avant d'être islamisée au VIIIe siècle. En effet, sa première capitale, la Qal'a des Beni Hammad, dans les Hauts-Plateaux, est sous la menace des raids des nomades arabes hilaliens qui à partir du Moyen-Orient ont lancé une seconde vague d'invasion arabe sur le Maghreb[49]. L'exode des lettrés bougiotes au XVIe siècle, fuyant les Espagnols, déplace une partie de la riche tradition savante médiévale de Béjaïa vers les zaouïas ou timaamart de la région durant les « siècles obscurs » de la ville. C'est le cas des célébrations de Yennayer (12 janvier), le nouvel an berbère, à l'occasion duquel un programme varié est mis en place. Les instruments traditionnellement utilisés sont le bendir, le tar, la mandoline et l'alto, complétés ultérieurement par le mandole et le banjo. Le rêve politique des Barberousse d'implanter leur capitale dans Béjaïa est abandonné ; la régence est déjà installée à Alger qui est un port fortifié et dans lequel de nombreux aménagements ont été effectués[81]. Le triq sultan, la route royale, d'époque hammadide relie les Hauts-Plateaux, plus précisément leur première capitale : la Kalâa des Beni Hammad à Béjaïa. La ville, dotée d'un caïd turc, est vue surtout comme une cité possiblement concurrente d'Alger et encerclée de montagnes hostiles[83]. Mais la ville ne connaît pas l'importance du développement de Hippone (Annaba) plus florissante sous les Romains[39]. Par exemple, la ville n'est desservie que par des routes nationales, l’autoroute est en cours de réalisation et doit être progressivement livrée par tronçon à partir de la fin de l'année 2017[130]. Ils font de la ville un de leurs comptoirs qui se maintient grâce aux relations avec Pise et Gênes. Mais la liaison est complexe : au sud-est les échanges avec Sétif ne se font qu'à travers les gorges escarpées de Kherrata ; une autre voie emprunte la Soummam, puis à l'est les Portes de Fer et la remontée vers Bordj Bou-Arreridj, c'est ce chemin qui est emprunté par la route nationale et la voie ferrée. En effet, dès la fin du XIXe siècle, elle reprend son rôle de débouché naturel de la Kabylie, notamment de port d'exportation pour les produits agricoles. Le taux de chômage officiel à l'échelle de la wilaya est de 12 % en 2012[131]. En 1067, le souverain berbère de la dynastie Hammadide, An Nasir (1062 -1088), régnant sur le Maghreb Central, aménage la ville et en fait sa capitale. Les eaux adjacentes au parc de Taza incluent le « banc des Kabyles », classé « aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne » (ASPIM) par la convention de Barcelone. Les habitants entretiennent une petite flotte de commerce d'une vingtaine de chebeks ou felouques qui commercent quand la météo est favorable avec Alger, Oran, Bouna et Tunis pour y exporter les productions de la région. La ville possède en quelque sorte un faible enracinement local ; les proximité rurales de la ville se limitent à 4 ou 5 communes[7]. L'analphabétisme touche 18,5 % des plus de dix ans[123]. Béjaïa is the largest principally Kabyle-speaking city in the Kabylia region of Algeria. Il est finalement repoussé par le proconsul Dollabella[40]. Ces derniers effectuent un grand siège de la ville en 1313. La maison de la culture de la ville organise divers événements culturels. Le congrès de la Soummam qui est la réunion politique du FLN qui fixe la ligne politico-militaire du mouvement national algérien dans la guerre a lieu à Ouzellaguen, dans l'arrière-pays bougiote[93]. Il n'y a pas de politique cohérente de gestion des déchets au niveau de la ville et des plages. La ville bascule alors sous la domination byzantine, dès les conquêtes de Belisaire en 533. Les émirs kalbites de Sicile s'inspirent des palais de Béjaïa pour établir ceux de Palerme. Mais très tôt, les envahisseurs cherchent à occuper l'ensemble du pays, notamment la Kabylie contre laquelle sont dirigées plusieurs expéditions. Une des dernière décision de l'administration coloniale est de faire déboucher un oléoduc dans la ville en passant par la vallée du Ksob et les Portes de fer. Après la dislocation de l'Empire Almohade, Béjaïa rentre dans l'orbite des Berbères hafsides de Tunis qui se rendent indépendants en juin 1228[69]. La ville de Béjaïa bénéficie également d'une activité de port de pêche, c'est un des secteurs qui est amené à se développer dans le futur[133]. Il a été renommé « aéroport de Béjaïa - Soummam - Abane Ramdane » en 1999, en hommage à l'homme politique algérien qui a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la guerre d'indépendance algérienne[19]. Ces éléments, qui pèsent sur l'environnement, se combinent à un afflux de touristes venant des villes algériennes intérieures sur le littoral en période estivale. Selon Ibn Khaldoun, le nom de Béjaïa serait plutôt issu de celui de la tribu qui habitait la ville : les « Bedjaïa »[44],[45]. Le bureau de poste du village Mahfouda dans la commune de Bouhamza, wilaya de Béjaïa, a été cambriolé la nuit du 15... [Algerie360] 16/01/2021 Météo Algérie : Pluies orageuses sur plusieurs wilayas du pays La spécificité de la chanson andalouse et chaabi bougiote est clairement perceptible, notamment par une prédilection pour l'usage de la kouitra et un enracinement dans un registre assez classique[140]. « Nous élus, de l’Assemblée populaire communale de […] En effet, la ville située au cœur de la Kabylie, indépendante du pouvoir d'Alger, est souvent assiégée lors de conflits insurrectionnels entre les diverses confédérations de la région. Dès demain dimanche, il sera procédé à la délivrance des actes de mariage au niveau des bureaux de l'état civil de la wilaya de Béjaïa. La défaite de Jugurtha face aux Romains change l'alliance de ces derniers en une suzeraineté ; Auguste découpe le territoire en provinces constituant la Maurétanie césarienne, et, selon Pline l'Ancien, Saldae (nom antique de la ville) est une colonie romaine fondée avec les premières annexions en 33 av. La ville connaît un essor démographique, et une urbanisation de la plaine du Lekhmis, à la suite de l'afflux de ruraux, notamment de Kabylie[95]. Cependant l'exode rural massif des berbérophones (et leur arrivée en ville) après l'indépendance du pays, provoque une nette progression du berbère qui s'accompagne d'une progression sur le plan administratif. Au début des années 1990, l'augmentation de la population combinée à l'absence de planification et l’insuffisance des politiques publiques dégrade le cadre de vie de la ville, malgré des atouts certains pour son avenir[97],[96]. Il s'ensuit une valorisation du fait berbère et une dépréciation de l'arabe bougiote. La bougie en cire d'abeille n'a jamais connu historiquement un usage populaire répandu. La ville de Béjaïa et sa wilaya ne comptent que 17 sites classés ; ce qui est insignifiant au regard de l’immensité du patrimoine de la ville[106]. Les montagnes alentour forment l’habitat de plusieurs espèces d'oiseaux dont l'aigle de Bonelli, le vautour fauve, la tourterelle, la perdrix gambra, le hibou grand-duc, la buse féroce, l'aigle royal et le faucon crécerelle[31],[32]. Les plus illustres étant celles de Chellata, des Aït Yala et notamment de Cheikh el Mouhoub. Le budget primitif est de l'ordre de 3 251 253 599,27 DA (dinars algériens) pour l'année 2016 ; équilibré en recettes et en dépenses. L’État algérien a investi au cours des années 1970 dans le pôle industriel de la ville avec des unités de production dynamiques[96]. Il est généralement humide avec un léger changement de température saisonnier[12]. Login to Loopia Customer zone and actualize your plan. La wilaya de Béjaïa est composée de dix-neuf daïras (circonscriptions administratives) • chacune comprenant plusieurs communes • pour un total de cinquante-deux communes. Lors de l'indépendance du pays, en 1962, elle retrouve un rôle culturel. D'autre part le patrimoine et la culture sont également un enjeu car menacés à long terme. La ville de Béjaïa est confrontée à de multiples défis urbains et environnementaux. La population de la ville est en chute libre, et même la garnison espagnole se réduit de plus en plus ; elle compte 500 hommes en 1555[75]. En effet, onéreuse, elle était le privilège des seigneurs ou de l’exportation et fut localement concurrencée par les lampes à huile en argile[153]. La ville tire également ses ressources hydrauliques de l'arrière-pays montagneux et de diverses sources, comme celle de Toudja qui fut reliée dans l'Antiquité par un aqueduc à la ville antique (Saldae)[14]. Béjaïa devient rapidement un objectif stratégique ; les Barberousse évincent progressivement les Hafsides de Constantine et Annaba. La ville de Béjaïa possède un port de commerce international dont la principale activité, en termes de capitaux, est l'exportation d'hydrocarbures. La daïra regroupe les deux communes de Béjaïa et Oued Ghir. Ils font de Saldae la capitale de leurs nouveaux États jusqu'en 439 et la prise de Carthage. Béjaïa - Mine de zinc et de plomb de Tala Hamza: WMZ appelle les citoyens au dialogue WMZ appelle à établir «un climat relationnel transparent avec la communauté de la région», suite à ce que la société désigne comme «une Une hypothèse peu probable voudrait que le nom Béjaïa viendrait de cette époque du mot arabe بفاية (Baqâyâ : « les restes, les survivants ») car elle aurait servi de repli aux populations chrétiennes et juives de Constantine et Sétif. Béjaïa doit son existence à son site portuaire remarquable qui fait également sa prospérité. 17, Boukhiama, Ihaddaden, Targa Ouzemour, Ighil Ouazzoug, Bir Slam, Iriyahen Est, Aérodrome, Boulimat, Oued Saket et Amtik Tafat. Elles proviennent également de diverses redevances administratives ou locatives et de dotations publiques (wilaya ou État). Les structures défensives de la ville sont encore présentes dans le secteur de la vieille ville à divers endroits (Bab el Bounoud, muraille hammadide près du port, Casbah...)[99]. L'implantation des souverains hammadides va en faire la capitale du Maghreb Central et la madinat at tarikh (la ville d'histoire) algérienne. La ligne bénéficierait d'une quinzaine d'aller-retours quotidiens et devrait desservir les gares de la ligne Beni Mansour-Bejaia[18]. Béjaïa, comme d'autres villes de la Soummam, est un des foyers de la revendication identitaire berbère lors du printemps berbère de 1980 ; et en 2001, lors du printemps noir. De plus l'influence punique est présente : les Carthaginois parcourent les côtes nord africaines pour commercer et implanter des comptoirs commerciaux appelés emporioe[37],[38]. Mohammad Ibn Toumert rencontre Abd al-Mumin, celui qui sera le calife de son mouvement et d'un nouvel État (les Almohades), à proximité de Béjaïa vers 1118[64]. Durant toute cette période, la ville n'est pas entretenue, et les descriptions de divers voyageurs traduisent la dégradation du bâti et le manque de réparation. Le site de la ville de Béjaïa apparaît donc comme fragilisé par les aménagements, les activités humaines et surtout le manque de planification et les insuffisances de l'État et des collectivités (wilayas et communes). La première trace de mention historique apparaît au Ve siècle av. Il semble établi qu'au Xe siècle, la ville est aux mains des berbères sanhadja, dont sont issues les dynasties ziride et hammadides qui régneront sur le Maghreb Central. La période espagnole (1510-1555) et les conflits avec les Berbères aux environs sont à l’origine de la destruction de nombreux édifices (palais, mosquées...) qui faisaient la gloire de la cité médiévale. Le nom de Béjaïa aurait ainsi à l'origine la même racine berbère que d'autres noms de villes du Maghreb, tels que Dougga (Thouga) et Béja (Vaga) en Tunisie ou Ksar Baghaï (Bagaï) dans les Aurès[9]. L’interconnexion, à Beni Mansour, avec la ligne Alger-Skikda, permet l’accès à l’ensemble du réseau ferroviaire algérien par des liaisons directes à la capitale algérienne, à l’ouest, et à Sétif, au sud-est. Les Hammadides attirent les lettrés de tous horizons et pratiquent une politique ouverte, sur l'Europe notamment. La ville et sa région opposent une résistance farouche à la présence coloniale française ; d'ailleurs comme les Espagnols au XVIe siècle, les Français se contentent d'une occupation restreinte jusqu'en 1846. The icon links to further information about a selected division including its population structure (gender, age … Les températures moyennes sont globalement douces et varient de 11,1 °C en hiver à 24,5 °C en été. Béjaïa (en berbère : , Bgayeth (falsifications "Vgayet") [4], [5], en arabe : بجاية, anc. La ville connaît, notamment depuis les années 1970, une ouverture aux sonorités du monde, particulièrement occidentales, qui favorise un renouveau de la musique d'expression kabyle[142]. La ville s'étant agrandie jusqu'à inclure le village des Imezzayen. Les sièges de l’assemblée sont répartis entre différents partis depuis les élections de 2012 : le FLN (14 sièges), le FFS (11 sièges), le RND (4 sièges) et le PT (4 sièges) ; le maire Hamid Merouani est issu de la majorité FLN-RND. Cependant le diagnostic de ce patrimoine fait état de dégradations importantes, malgré sa valeur et son rôle potentiel dans le développement durable de la ville. Votre vol Lyon - Béjaïa Du terme « Bougie » en berbère, cette commune bordant la Mer Méditerranée est un pôle important de l’identification berbère. La ville est un carrefour industriel local[48] ; les zones industrielles d'Akbou, de Sétif, et de la ville elle-même trouvent leur débouché par son port[48]. L’exécutif communal est composé de 6 vice-présidents et de 11 délégués, et l’exécutif de l’assemblée d'un président et 6 adjoints[125]. La faune et la flore marine sont également remarquables. Elle est aussi, grâce à sa situation géographique, le plus important pôle industriel de la région, notamment par la concentration de nombreuses industries, et la présence d'un des plus grands ports pétroliers et commerciaux de Méditerranée. Durant les dernières années du pouvoir hafside, face au déclin du commerce en Méditerranée, l'activité corsaire se développe, du fait notamment des Andalous qui connaissent les rivages et les flottes d'Espagne[67],[72]. Le XVe siècle voit globalement un retour à la centralisation de l’État hafside. Français : Localisation de la commune de Béjaïa Date 12 February 2011 Source Own work Author Indif Licensing I, the copyright holder of this work, hereby publish it under the following licenses: Permission is granted to copy. Restes de l'enceinte fortifiée de la Porte des étendards. Elle est le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa et de la daïra de Béjaïa, en Kabylie. L'aqueduc de Toudja date du règne de Antonin le Pieux. À Constantine c'est Abou Bakr, frère de l'ancien sultan, qui se proclame sultan sur tout l'Est algérien. This domain has been purchased and parked by a customer of Loopia. Lors d’un séjour à Béjaïa, vous pourrez visiter de multiples sites à valeur historique Elle continue alors son déclin pour n'être plus qu'une ville portuaire moyenne, exportant des productions agricoles locales, puis renoue avec un certain dynamisme à la fin du XIXe siècle. La faune locale abrite des mammifères telles que le chacal doré, la genette, le sanglier, et des espèces menacées comme le chat sauvage, le porc-épic, le lynx caracal et le macaque berbère ou singe magot, une espèce endémique d'Afrique du Nord. La ville a quand même réussi à se hisser à un rang important dans l'économie nationale, y compris dans les secteurs autres que pétroliers. Le tournant des années 1970 voit ainsi la ville quitter la montagne pour envahir ces plaines qui servaient d'arrière-pays agricole. Le taux d'instruction dans l'enseignement supérieur est de 11,2 % (des plus de six ans). L'aire urbaine couvre une superficie de 12 022 hectares. A l'instar du sort tragique subi à la charnière du XVe siècle par moult caravansérails et plusieurs cités médiévales du Sahara et du littoral maghrébin, parfois radicalement, celles caractérisées par une économie significativement liée au commerce transsaharien-méditerranéen ainsi que par un manque de substituts de façon inhérente ou de facto (telles Mahdia en Tunisie, Honaine en Algérie, radicalement Sijilmassa au Maroc, etc), Bejaia amorce ainsi son déclin dans ce cadre de concours de circonstances de reconfiguration du commerce mondial au profit des nouvelles routes maritimes dominées dans un premier temps par les Portugais et les Hollandais au détriment des précédentes routes caravanières et ce qui leur était connexe.[73]. Béjaïa est un pôle universitaire important ; la ville est dotée d'une université baptisée du nom d'Abderrahmane Mira, un martyr de la guerre d'Algérie. Au niveau national, c'est aussi le siège d'entreprises agroalimentaires exportatrices comme Ifri et de groupes industriels comme Cevital[137]. La ville garde son importance stratégique sous les Almohades ; elle devient une capitale provinciale[66]. Sur 40 ans, s'étalant des années 1950 aux années 1990, la population et la surface de la ville ont été multipliées par 4. La structuration de la ville à des fins défensives par les Espagnols redessine la morphologie de la ville à partir du XVIe siècle : la Casbah est aménagée, le bordj Moussa est construit à proximité des ruines de l'ancien palais de l'étoile , et, sur la montagne du Gouraya, est aménagé un fort (bordj Gouraya), sur un ancien point d'observation à proximité d'un lieu de pèlerinage maraboutique consacré à Yemma Gouraya, une sainte locale[112].

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