la jeune fille à la perle histoire

la jeune fille à la perle histoire

On retrouve une similitude troublante entre la jeune femme du tableau et Scarlett Johansson. La position de ses lèvres semble indiquer qu’elle nous dit quelque chose ou qu’elle va nous le dire. ». De même, et en dépit de la présence de la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt ou de la non moins réputée Vue de Delft de Vermeer, la toile constitue l'argument essentiel des sites de tourisme pour inciter à la visite du Mauritshuis[148]. », « La perle [est] pure parce qu'elle est réputée sans défaut, qu'elle est blanche, que le fait d'être tirée d'une […] coquille grossière ne l'altère pas. Ici, il s'agit d'une jeune fille vêtue d'une robe atypique, portant un turban oriental et une perle incroyablement grosse sur son oreille. La composition de ce portrait en buste sur un fond uniforme est forcément relativement simple (par rapport à une scène faisant intervenir plusieurs personnages ou autres éléments). (?) », De même, pour l'écrivain et chroniqueur au journal, « le mariage de Vermeer à Catharina en 1653 était manifestement un mariage d'amour, qui unissait un protestant à une catholique contre la volonté de leurs deux familles. », « Le point de vue du spectateur se situe au niveau des yeux du modèle. L’hypothèse se révèle juste. Après la seconde Guerre Mondiale, on le désigne avec l’idée du turban (« Jeune Fille au Turban » en 1952 aussi et en 1974). Comme par exemple le remboursement de votre référence La Jeune Fille A La Perle à hauteur de 5% minimum. Johannes Vermeer was the master of light. L'Astronome, dit aussi L'Astrologue, 1668, musée du Louvre, Paris. La jeune femme semble porter une veste épaisse avec peu de plis. Elle a servi de modèle dans beaucoup d'œuvres [de Vermeer]. van Ruijven […]. It was then glazed with a thin layer of pure ultramarine. À partir de là, on en a déduit que le tableau avait pu être acheté à Vermeer ou à sa femme par Pieter van Ruijven. Enfin, point lumineux central dans la composition, la perle est picturalement plus complexe notamment parce qu'elle diffuse plusieurs reflets d'intensités différentes : une source lumineuse directe (certainement une fenêtre[60],[115]), la douce blancheur du visage et celle, plus crue, du col du vêtement[116],[117]. C’est un tableau presque carré (44 cm sur 40 environ). Paul Jamot, l'un des premiers biographes d'Edgar Degas écrit en 1924 à propos du portrait de Mademoiselle Dihau au piano : « [...] dans une peinture sobre et presque sévère, je ne connais rien de supérieur, pour la science et pour la vérité non moins que pour le style, à ce visage de Mlle Dihau, tourné de trois quarts, à ce modelé plein des joues, à cet arc des lèvres, à ce dessin des yeux qui nous regardent par-dessus l'épaule, presque avec le regard de la jeune fille au turban bleu de Vermeer[153]. Il semble toujours désindividualiser ses modèles, comme départiculariser l'univers : pour obtenir, non des types, mais une abstraction sensible qui fait penser à celle de certaines Korés. Ce célèbre tableau de Vermeer présente le buste d’une jeune femme anonyme. « L'exposition du fameux tableau de Vermeer "La jeune fille à la perle" suscite une véritable frénésie à Bologne, seule ville d'Europe où elle sera montrée cette année avant de retourner au Mauritshuis de La Haye. Après avoir lu le livre de Tracy Chevalier, nous avons recherché la part fictive et la part réelle de cette histoire. Certains auteurs ont d'ailleurs la quasi-certitude que Vermeer a pris une de ses filles comme modèle, la grande majorité des femmes apparaissant dans ses peintures étant son épouse, ses filles ou sa belle-mère[53],[Note 2]. Pour sa composition et son sujet proches de l'œuvre de Léonard de Vinci, on la surnomme aussi la « Joconde du Nord ». « Les quatre points naturels d’intérêt encerclent la totalité du visage. Vermeer peint La Jeune Fille à la perle vers la fin de ce qu'on appelle l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période allant de la fin des années 1620 à l'invasion française de 1672, lors de la Guerre de Hollande, et durant laquelle la peinture est profondément influencée par la société entière. « La jeune fille à la perle » est un livre de Tracy Chevalier, un écrivain américain qui se spécialise dans les romans historiques. Mais cette impression est trompeuse : si Vermeer parvient à faire « croire que tout ce que l'on voit dans le tableau correspond à ce que le peintre a vu »[61], il n'a pas manqué de réaliser de subtils effets de simplification, voire d'idéalisation de son modèle[62]. Johannes Vermeer était le peintre de la lumière. Les choix de représentation ressemblent de plus à ceux utilisés dans le Portrait d'une jeune femme, actuellement conservé au Metropolitan Museum of Art de New York ; les deux toiles sont par conséquent systématiquement comparées, soit pour être rapprochées, jusqu'à en devenir des pendants possibles l'une de l'autre[63], soit au contraire, pour être distinguées[64], voire nettement opposées[65]. ». Le tableau est éclairé par une source lumineuse venant de la gauche. La tête de la femme effectue une rotation le long d'une ligne verticale, une ombre en réalité, qui court de sa tempe gauche jusqu'à son épaule gauche et à son torse. Et on ne trouve absolument rien qui puisse le suggérer dans ce que nous savons d'elle. Pourtant, elle demeure un symbole ambigu[136] qui peut perdre, en tant que bijou, de son caractère pur pour renvoyer à « la vanité des choses humaines et des désirs »[137]. Ce qui frappe d'emblée est le mouvement de la jeune fille qui se retourne et regarde le spectateur par-dessus son épaule. Autre influence italienne possible, celle de Raphaël et de son Portrait de Bindo Altoviti (vers 1515), tant par la pose du modèle[40] que par la couleur de l'arrière-plan – celui de La Jeune Fille à la perle devant initialement être d'un vert sombre assez similaire[41]. ». A travers les ressentis… Même si ce motif demeure peu utilisé dans les portraits néerlandais de cette époque[125], il se peut que Vermeer ait eu à l'esprit L'Homme au turban rouge, autoportrait présumé de Jan van Eyck peint en 1433[126], ou bien les œuvres de deux de ses contemporains, L'Autoportrait en costume oriental peint par Rembrandt trente ans plus tôt, en 1631, ou bien, plus proche encore, Le Jeune Homme au turban tenant un bouquet de Michael Sweerts, peint vers 1661[60]. « L'un de ses protecteurs était Hendrick van Buyten, un boulanger auquel l'aristocrate français Balthazar de Monconys avait rendu visite en 1663 au cours de son séjour à Delft. « La connaissance de Vermeer de l'art italien était suffisamment large pour qu'il soit appelé, en 1672, comme expert pour aider à régler un différend quant à l'authenticité d'un ensemble de peintures censées être de la main de Titien, Michel-Ange, Giorgione, Raphaël et d'autres maîtres. ». Les yeux dans les yeux c’est ainsi que la jeune fille à la perle nous regarde. Nous ne savons pas s’il s’agissait réellement d’un portrait ou s’il fut commandé par une personne spécifique. Elle a été dépeinte comme une personne très désagréable. La couleur des lèvres est principalement obtenue par l'emploi de rouge garance[114]. Parmi ceux-ci se trouvent le portrait, ainsi qu'un sous-genre propre aux Provinces-unies, la tronie, auquel La Jeune Fille à la perle appartient[35]. C'était un illusionniste […]. ». ». Jeune birmane dans les montagnes entre Kalaw et le lac Inle. Sur les conseils de son ami avocat, le haut fonctionnaire et homme politique Victor de Stuers qui pense qu'il s'agit d'un tableau de Vermeer[21], le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe achète aux enchères pour seulement deux florins et trente cents une toile sale et non signée. », « Le tableau est construit sur la diagonale ascendante. Ce tableau a eu des répercussions au XXème et XXIème siècle d'autant plus qu’il a inspiré un roman devenu best-seller. L'aînée, Maria, est née en 1654 ou 1655. ». Comme le noir verdâtre du fond de l'arrière-plan, le rouge garance s'est dégradé avec le temps : la couleur du tissu devait paraître plus chaude que de nos jours[111]. Tous nos transporteurs assurent une livraison sans contact. Beauty is beyond technique. "Nous nous attendons à un grand succès, en quelques semaines, nous avons pré-vendu quasiment 100 000 billets, il y a une fièvre incroyable autour de ce tableau", a expliqué jeudi à l'AFP-TV le directeur de l'exposition Marco Goldin, lors d'une présentation à la presse. Elle porte un turban bleu outremer et blanc, surmonté d’un tissu jaune qui descend dans le dos. À cette époque, le marché de l'art dans les Provinces-Unies est fortement développé. « Vermeer possédait une telle maîtrise de la technique picturale qu'il pouvait duper le regard du spectateur et lui faire croire que la toile n'est qu'une fenêtre à travers laquelle on peut voir directement ls leiux qu'il peint, comme s'ils étaient réels. Détail de La Jeune Fille à la perle permettant de constater que l'arête du nez est littéralement fondue dans la joue du modèle. Enfin, le travail de restauration mené sur ce tableau ainsi que sur la Vue de Delft a permis une étude en profondeur des techniques utilisées par Vermeer lors de l'élaboration de ses toiles[28]. « Il est impossible d’identifier une raison particulière pour expliquer l'aspect actuel de l'arrière-plan. Au-dehors, les rues sont silencieuses ; la lumière qui tombe du ciel bas est celle que Vermeer a connue. La proximité des dimensions (44,5 × 39 cm pour l'un, 44,5 × 40 cm pour l'autre), des sujets (deux tronies), des poses et postures, des contrastes d'éclairage (insertion du modèle sur un arrière-plan sombre), des motifs (la perle, même si celle-ci est moins visible dans le Portrait d'une jeune femme, et le tissu recouvrant une partie de la tête), fait que les deux toiles sont souvent tenues comme des pendants l'une de l'autre[79],[80]. Cet historique a pu être reconstitué notamment grâce aux informations données par le site du Mauritshuis (, (?) Dans le cas de La Jeune Fille à la perle, il s'agit seulement de représenter un personnage portant un vêtement exotique[60]. Il semblerait que le tableau soit une commande d’un des clients et protecteurs du peintre, soit le boulanger Hendrick Van Buyten, soit un riche percepteur Pieter Van Ruijven. La tradition chrétienne en fait un symbole de chasteté en Occident[132],[Note 7], symbole qui paraît bel et bien actif dans cette œuvre[133]. À côté de l'école caravagesque d'Utrecht, certains historiens d'art évoquent même une « culture du caravagisme de Delft », tant cette tradition picturale s'est intensément propagée dans la ville de Vermeer[37]. Les perles artificielles ont été inventées par M. Jacquin en France à cette époque ; elles étaient faites de fines sphères de verre remplies d'essence d'orient, une préparation mêlant de la cire blanche et des écailles argentées d'un poisson de rivière appelé l'ablette. Les relations entre Van Ruijven et Vermeer allaient clairement au-delà des contacts ordinaires entre un artiste et un client. ». André Malraux avait noté, dans Les Voix du silence (1951), que les tableaux de Vermeer présentant un personnage unique ne sont « pourtant […] pas tout à fait des portraits. Pour cette histoire, l'écrivain s'est inspiré du tableau de l'artiste peintre célèbre Johannes Vermeer. Par ailleurs, le portrait hollandais de cette époque témoigne d'une forte influence de l'Italie, qui correspond notamment à la diffusion du caravagisme dans les Provinces-Unies à la faveur des voyages des peintres hollandais. Ce point brillant est composé de deux petites taches rose pâle de peinture posées l'un sur l'autre. Elle est de couleur ocre foncé qu’un col blanc rehausse en partie. Vermeer painted a similar highlight on the lips of the, « Le reflet sous la perle contenait une petite touche plus claire, qui ne faisait pas partie de la peinture originale. Cette pose si caractéristique est un italianisme, et a été inaugurée par le Portrait d'homme (dit l’Arioste) du Titien, datant de 1512[39]. Le choix de représenter une jeune fille claire sur un fond sombre pour accentuer le contraste, et ainsi l'effet de présence, correspond en effet aux préconisations de Léonard, telles qu'elles sont formulées dans le fragment 232 de son Traité de la peinture[3]. La Laitière, vers 1658-1661, Rijksmuseum Amsterdam. Deux clients et protecteurs principaux de Vermeer ont été identifiés : le boulanger Hendrick van Buyten[15] et Pieter van Ruijven, un riche percepteur travaillant pour la ville de Delft, dont les liens avec le peintre ont vraisemblablement dépassé le simple rapport de clientèle pour une amitié plus profonde[16]. Un film avec Colin Firth et Scarlett Johansson a été tiré du roman. Découvrez l'histoire de la photographie : Jeune fille à la perle. Une des filles du peintre ? ». Son plus grand succès fut « La jeune fille à la perle » écrit en 1999. ». La jeune femme est une adolescente ou une très jeune femme dont on ne voit que le buste. À sa redécouverte par le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe, elle est d'abord sobrement nommée[11] comme « Jeune Fille » (par exemple en 1908) ou « Tête de jeune fille » (« Head of a Girl » en 1952). Par ailleurs, le tableau est couramment utilisé par des entreprises comme support publicitaire. Enfin, le motif, rare à l'époque, du turban, s'inscrit dans la lignée d'œuvres telles que Le Jeune Homme au turban tenant un bouquet de Michael Sweerts, l’Autoportrait en costume oriental de Rembrandt, ou, plus lointainement encore, de L'Homme au turban rouge de Jan van Eyck[46]. ». Aucune date n’est indiquée sur le tableau. Een Tronie in Antique Klederen, ongemeen konstig. Maria was born around 1654 and would have been 13, 15, and 16 if the paintings in question are dated 1667, 1669, and 1670, respectively. Pieter Claesz van Ruijven, Delft, before 1674, John Michael Montias, « La vente de 1696 », « Né en 1653, l'année où Vermeer s'inscrit à la guilde de Saint-Luc, Jacob Dissius est devenu propriétaire de ces tableaux par l'intermédiaire de sa femme, qui les avaient hérités de ses propres parents. Le tableau est construit suivant la diagonale allant de l'angle inférieur gauche à l'angle supérieur droit, et passe par le visage du modèle[118]. The quality of aesthetics cannot be explained technically. When Vermeer died, he had eleven children, seven or eight of whom were girls. La pose « regard par-dessus l'épaule » peut être un emprunt au Portrait d'homme (dit l'Arioste) du Titien, peint 150 ans plus tôt. L'économie réalisée par l'emploi d'un modèle non rémunéré est également non négligeable[55], et aurait pu en partie compenser l'achat de pigments coûteux[56]. Actuellement, ce tableau est considéré comme un chef d’œuvre inestimable par la qualité de sa composition et l’atmosphère si particulière qu’il dégage. », « [Le professeur d'astronomie théorique Vincent] Icke pense que le bijou pourrait être fait de verre argenté ou d'étain poli. un jeu d’ombres élaboré qui trouve son point d’orgue dans le reflet scintillant de la perle. Elle propose ainsi d'y voir une allégorie de la peinture[143] jouant avec les éléments essentiels qui définissent celle-ci : les trois couleurs primaires[Note 9] — rouge pour les lèvres, bleu et jaune pour le turban[144] —, la lumière, et l'obscurité[145]. », Its form and substance are defined by the thick white fleck of impasto which registers the same beams of light which rake across the girl's face and turban and by the soft reflection that has gathered up some of the light cast off by the intensely light band of the white collar below, « Sur cette perle se reflète […] le col de son chemisier immaculé. Cette lumière blanche éclaire le visage presque de face. Il est ensuite passé entre les mains de notables de Delft avant de tomber dans l’oubli pendant deux siècles. Coiffé du turban, le visage n'est pas rond mais ovale et légèrement penché. Il se peut également qu'en dehors de toute considération symbolique, Vermeer ait simplement choisi de représenter un personnage portant un vêtement exotique, sujet essentiel de sa tronie[60]. And there's nothing at all remotely to suggest that in what we know about her. ». his widow, Maria de Knuijt, Delft, 1674-1681; (?) Ces recherches infirment donc l'idée selon laquelle le modèle serait une servante officiant dans la maison du peintre, légende popularisée par le roman de Tracy Chevalier. « La technique picturale de Vermeer a été particulièrement bien étudiée sur ces deux tableaux lors de leur récente restauration en public organisée au musée Mauritshuis de La Haye. Since Vermeer continued to employ without reserve this pigment even in the last few years of his life when he faced a dramatically deteriorating financial situation due to the war with France, it may be that his rich Delft patron Pieter van Ruijven covered the cost. Jeune femme écrivant une lettre (vers 1665-1666). Vermeer's marriage to Catharina in 1653 was manifestly one of love, a Protestant to a Catholic and against both families' wishes. A cloth turban, and the simple kimono, against a black background, create a genesis of light on her face which appears to magically radiate from within her skin ! Sauf mention contraire, ces informations proviennent de Janson 2014. », Vermeer Studies (Studies in the History of Art Series), Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, Compagnie néerlandaise des Indes orientales, Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Jeune_Fille_à_la_perle&oldid=179358280, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Œuvres italiennes ayant pu servir de modèle pour la pose et la composition de. Her outsize pearl earring is a perfect symbol for light and dark (chiaroscuro), as is her illuminated image against the dense black background. ». », « Le seul collectionneur des peintures de Vermeer qu'on puisse véritablement considérer comme son mécène était Pieter Claesz. La Jeune Fille à la Perle "La Jeune Fille à la perle" de Johannes Vermeer est le tableau le plus célèbre de la Mauritshuis. À la suite des décès et héritages successifs, il serait alors passé entre les mains de Maria de Knuijt, la veuve de Pieter van Ruijven, entre 1674 et 1681, puis de leur fille Magdalena van Ruijven, alors mariée à Jacob Dissius, jusqu'en 1682, et enfin de Jacob Dissius devenu veuf, jusqu'à sa mort en 1695. « Le blanc de plomb […] est également le principal composant des tons vifs de la chair. Le vêtement devait avoir une tonalité plus chaude qu'il ne l'a désormais. La pose de la jeune femme inspirée du Titien[39] (buste de trois quarts dos et visage de trois quarts face), et déjà employée par Vermeer cinq ans auparavant dans La Jeune Fille au verre de vin, crée un effet de tension visuellement intéressant en faisant diverger la position du corps du modèle et l'orientation de son regard, jeté « par-dessus l'épaule »[69]. une commande d’un des clients et protecteurs du peintre, Le nettoyage de la toile fait apparaître le nom du peintre, En 1994, « La jeune Fille à la Perle » a été restaurée, La sensualité des lèvres rouges laisse supposer qu’elle va nous dire un secret. La Jeune Fille à la perle est à ce titre représentatif de l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période d'une richesse exceptionnelle dans la création picturale européenne. », « Sur la totalité de ce que nous connaissons de l’œuvre peint de Johannes Vermeer, presque tous les tableaux sont des scènes d’intérieur […] à partir d’un très petit nombre d’accessoires, les mêmes objets revenant d’un tableau à l’autre. ». Certains chercheurs pensent également retrouver le même modèle dans L'Art de la peinture et La Dame au collier de perles[49]. La jeune fille connaît les réelles intentions de cet homme et aimerait pouvoir refuser d’apparaître sur la peinture ; il en va de même pour l’artiste, qui ne peut pas néanmoins se permettre de perdre un acheteur. Tous ces propriétaires probables résidaient à Delft[20]. », « […] elle regarde par-dessus son épaule, mais son visage est presque de face. Red madder has also been detected in the lips of the girl. Il s'agit d'un procédé optique d'aide au dessin, permettant de projeter l'image d'un modèle sur une surface plane, où elle apparaît toutefois plus petite et à l'envers. Ce roman sera traduit en français en 2000. The only collector of Vermeer's paintings who may properly be called his patron was Pieter Claesz. Walter Liedtke insiste notamment sur le rapprochement avec le peintre bruxellois contemporain de Vermeer Michael Sweerts en citant, outre son Jeune homme au turban, une autre tronie représentant une jeune servante, effectuée vers 1660, et aux similitudes de pose ou d'expression assez troublantes[47]. La Jeune fille à la perle […] La recherche en archives a amplement montré que le foyer de Vermeer était soudé, plein d'enfants et de musique. Quant au jaune du tissu pendant sur l'occiput de la jeune fille, il est réalisé principalement à partir d'ocre naturel jaune mélangé à de la céruse[108]. Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour. « L'ocre jaune constitue le pigment principal […] des tons jaunes plus légers (mélangés avec du blanc de plomb) du foulard tombant. Tant de lumière irradie du chaste visage d'Elizabeth et de la jeunesse de son teint que la boucle d'oreille, en comparaison, se réduit à un point de détail indigne d'être mentionné ! Dans cette république constituant alors une puissance commerciale de premier plan en Europe et dans le monde, les citoyens forment une société bourgeoise où l'art constitue non seulement un marqueur social, mais aussi un placement financier, au même titre que l'immobilier par exemple[29]. Bien plus, les imprécisions mêmes de cet outil en confirment son utilisation (sans pour autant contredire le rendu photographique) : ainsi, les lentilles du XVIIe siècle donnent des images aux contours légèrement flous, si bien que seuls les contrastes entre les zones lumineuses permettent d'en marquer les limites[68],[Note 4]. / « Jeune Fille » - Gustave Vanzype, Vermeer de Delft, 1908 / « Head of a Young Girl » - Lucas, Vermeer the Magical, 1929 / « Head of a Girl » - Goldschieder, « Il s'est d'abord appelé la « Fille au turban » puis est devenu à partir de 1995. Les jours d'hiver, il arrive qu'il n'y ait aucun visiteur dans la salle où elle est exposée. Ainsi, les lignes de contours s'estompent dans des transitions subtiles entre le visage éclairé et l'ombre de l'arrière-plan, notamment au niveau de la ligne des cils de l'œil droit[42]. Small hairs from Vermeer's brush are found in the half-tones of the flesh areas. Le tableau y est toujours conservé. En l'absence de toute forme de preuve vérifiable, les avis penchent majoritairement vers cette dernière hypothèse, et plus particulièrement Maria, la fille aînée du peintre, âgée de 12 ou 13 ans à l'époque de la création de l'œuvre[2],[48]. their daughter Magdalena van Ruijven, and Jacob Dissius, Delft, 1681-1682; (?) La Femme à la balance, vers 1662-1665, National Gallery of Art, Washington. Par exemple, durant l’été 1994, deux célèbres tableaux de Vermeer, « Certains détails caractéristiques de la technique de Vermeer ont également été révélés, tel un petit reflet de lumière près de la commissure gauche de ses lèvres. Avant de commencer à écrire, elle était éditeur de livre. Il ne s’agit pas du titre originel pourtant, et fut ainsi nommé à la fin du 20ème siècle ; le … Attention, pas n'importe laquelle. », « Il ne s'agit pas d'un portrait mais d'un « tronie », c'est-à-dire une peinture d'un personnage imaginaire. De même, à Bologne, le correspondant de l'AFP note qu'elle « suscite une véritable frénésie », ce que confirme le directeur de l'exposition signalant qu'« il y a une fièvre incroyable autour de ce tableau » et qu'il avait « pré-vendu quasiment 100 000 billets » en seulement quelques semaines[162]. Sauf mention contraire, ces informations proviennent du site du Mauritshuis. « L'ocre jaune constitue le pigment principal du vêtement de la jeune fille […] », Yellow ochre is the principle pigment of the girl's garment […], « Vermeer a utilisé [du rouge garance] dans les parties jouxtant la zone d'ombre du vêtement de la jeune fille. The meager facts of his biography have been gleaned from a handful of legal documents. « Le modèle moins gracieux que l'on voit dans la, « Lorsque Vermeer est mort, il avait onze enfants, dont sept ou huit étaient des filles. […] Since Vermeer continued to employ without reserve this pigment even in the last few years of his life when he faced a dramatically deteriorating financial situation due to the war with France, it may be that his rich Delft patron Pieter van Ruijven covered the cost. Ainsi, selon le professeur d'astronomie théorique Vincent Icke enseignant à l'université de Leyde[Note 8], « une perle possède des couches de calcite qui restitue un éclat nacré mat lorsque la lumière brille sur elle. The garment probably had a warmer tone than it does today. Les valeurs associées au turban relevaient, dans la société néerlandaise du XVIIe siècle, d'un double mouvement d'attraction et de répulsion. La perle qui donne maintenant son nom officiel au tableau est d’une nature que les spécialistes discutent encore. Voir plus d'idées sur le thème jeune fille, histoire de l'art, johannes vermeer. Ceci fait ressortir par contraste le modelé du visage[95], et donne l'impression d'une peau plus claire encore[73], tout en créant une sensation d'isolement du personnage[96]. On n’en sait pas beaucoup sur Vermeer et ses travaux et en fait, ce tableau particulier n’est même pas daté. Détail de La Jeune Fille à la perle permettant de voir le point clair qui apparaît après la restauration de 1994. Certains mélanges de couleurs sont opérés directement sur la toile, entre les différentes couches encore fraîches[93], ce qui a fait comparer sa technique à la manière impressionniste[94]. The green glaze was composed of three pigments (see left): indigo (a natural dye from the indigo plant) and weld (a natural dye from the yellow flowers of the woud plant widely used to dye clothes in Vermeer's day). Agissant comme un miroir dans le tableau, la perle reflète la lumière de la fenêtre située en dehors du cadre à gauche, et, comme l'a révélé la restauration, le col immaculé de la veste[60], ce qui est cohérent avec le fait que la perle constitue un symbole de pureté[134]. « Il est difficilement concevable que Maria ou sa plus jeune sœur Elisabeth aient été portraiturées dans. Certes, il y a dans ses rares tableaux, à la rigueur, toutes les richesses d'une palette complète ; mais l'arrangement jaune citron, bleu pâle, gris perle, lui est aussi caractéristique que le noir, blanc, gris, rose l'est à, « [Le turban] est réduit à deux aplats de bleu. Oui, minimum ! Ces interrogations sont considérées comme largement vaines par certains historiens d'art, qui arguent du fait que La Jeune Fille à la perle est, non un portrait visant à individualiser une personne précise, mais une tronie, c'est-à-dire une œuvre dont l'objet est de représenter une physionomie ; aussi l'identité du modèle importe-t-elle peu au commanditaire[35]. La vivacité de l'éclairage rend également invisible l'arête du nez, littéralement fondue avec la joue droite[43],[44]. Une servante de la famille ? En 1994, il bénéficie d'une restauration qui permet de mieux en apprécier la qualité mais aussi de comprendre plus précisément la technique employée par Vermeer. Alors que le portrait vise à individualiser une personne réelle, la tronie — d'un ancien mot hollandais signifiant « trogne », « tête » ou « physionomie » — tient l'identité du modèle comme sans importance, et insiste au contraire sur sa mise en situation (exagération des traits, représentation dans un costume exotique, etc. L'hypothèse se révèle exacte, puisque le nettoyage fait apparaître la signature du peintre[22]. Pour cela, Vermeer a utilisé un mélange de céruse[112], d'ocre jaune, de vermillon[113]. La Jeune Fille à la perle a été cédée au Mauritshuis en 1903 où elle fait partie de l'exposition permanente[1]. Dès lors, ces deux adaptations présentent l'intérêt de faire connaître le peintre et son œuvre. En 1994, « La jeune Fille à la Perle » a été restaurée. Au milieu de toutes les œuvres recherchées du XVIIe siècle qui l'entourent, la jeune fille émerge dans une tache de couleur claire et illumine la salle. Trading vessels often brought fascinated news and relics to Delft from around the world. « La Jeune Fille à la Perle » appartient au genre Tronies, du mot néerlandais qui signifie visage, un genre distinctif de la période de l’âge d’or de la peinture néerlandaise dans les provinces unies au milieu du XVIIème siècle (1600-1700). Ce visage est si nettement individualisé qu'on a pensé qu'il s'agissait d'un portrait ; dans ce cas, ce serait le seul connu de Vermeer. Vermeer's knowledge of Italian art was sufficiently specialized that in 1672, he was called as an expert to help settle a dispute regarding the authenticity of a group of paintings purported to be by Titian, Michelangelo, Giorgione, Raphael, and other masters. It was maintained recently that the girl with the pearl earring “looks at least 15 years old”, but in the present writer's opinion she could well have been twelve and simply dressed up to look older. The blue part of the turban was painted with natural ultramarine, an extremely costly pigment made of crushed lapis lazuli that Vermeer's contemporaries rarely used. Il est présenté dans un cadre de bois sculpté avec des motifs floraux. Elle produit un jeu d'ombres variées sur son dos et l'arrière de sa tête, dans la moitié droite de l'œuvre. She turns her head against the direction of her body, toward the viewer; her eyes complete a ninety-degree pivot that the head by itself cannot, or will not sustain. », L'idée est notamment développée dans « Vermeer et la chambre noire », Appendice A de, « Il y a quelque 50 ans, Gowing note qu'une photographie aux rayons X du visage de la jeune fille à la perle permet de suggérer l'utilisation d'une.

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